Paysage Jardins & Espaces verts
À l’heure de la société du XXIe siècle, les jardins, terrasses et parcs cristallisent un certain nombre d’attentes « plus de bien-être individuel », « meilleur cadre de vie collectif », en même temps qu’ils sont une réponse de plus en plus crédible aux problèmes liés à l’environnement, à la santé, mais aussi au lien social. Toutes les études scientifiques montrent que les espaces verts ont un impact important sur la santé mais aussi sur l’attractivité des territoires et sur la création de lien social intergénérationnel.
Les végétaux, à proximité, des bâtiments favorisent les économies d’énergies. Ils limitent les infiltrations d’air en hiver et apportent de l’ombre en été.
Le végétal répond aux envies immédiates des Français. Les enquêtes de l’Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage ont montré que le jardin individuel est vécu comme la nouvelle « pièce à vivre » de la maison*, devant la cuisine et, dans le même temps, que les espaces verts publics émergent en tant que « bien social à partager ».
Zoom sur le paysage Jardins & Espaces verts
Côté développement durable, la preuve des bienfaits du végétal n’est plus à faire : plus de la moitié des Français estime que l’intérêt principal des espaces verts réside dans leurs bénéfices environnementaux. Des vertus qui ne les empêchent pas de jouer également la carte du patrimoine : la présence d’un jardin apporte en effet une plus-value de 5 à 12 % au logement, selon les études. Conséquence logique : ¾ des Français accordent aujourd’hui une attention prépondérante à la présence d’un jardin ou d’une terrasse lorsqu’ils choisissent leur habitation !
Les clients des entreprises du paysage sont majoritairement des particuliers (42 %).
Les entreprises ne représentent que 28 %.
La commande publique, émanant de l’Etat, de ses établissements publics et des collectivités territoriales, représente 30 % des donneurs d’ouvrage.
Les enjeux & les impacts sur les métiers et les emplois
La concurrence accrue, les exigences croissantes de la clientèle rendent plus durable, la réalisation de prestations de qualité au niveau technique, organisationnel et des relations humaines… La qualification des entreprises, par le biais de Qualipaysage, s’est complétée, ces dernières années, par une certification de service.
Le développement de techniques alternatives plus respectueuses de l’environnement et de matériel plus performant (minipelle, tondeuses autoportées de grande largeur, matériel à maintenance réduite…) nécessite, pour les utilisateurs, des savoir-faire de plus en plus pointus.
Les conditions réglementaires en matière de sécurité au travail, de gestion des déchets et d’utilisation de produits phytosanitaires rendent les emplois de plus en plus qualifiés. Initialement centré sur la réalisation de chantiers (production), le développement de la relation avec le client demeure un enjeu fort pour les entreprises du paysage. Il demande aux salariés de ce secteur de développer leurs aptitudes relationnelles : savoir parler de leur métier, pouvoir renseigner, conseiller le client…
La majorité des entreprises du paysage est de petite taille : 94 % des 26 500 entreprises ont moins de 10 salariés. Les jardiniers paysagistes constituent l’essentiel des emplois ; le personnel d’encadrement apparaît dans les entreprises de plus de cinq salariés et représente 10 % de l’ensemble des salariés. La nature même des activités (logique de chantier) implique une certaine autonomie des salariés.
Chiffres-clés
Le secteur en chiffre
1720 entreprises en 2020. Les entreprises du secteur du paysage intègrent des compétences et des savoir-faire spécifiques de la conception à la réalisation du jardin et veillent à leur entretien. Élagage, végétalisation d’intérieur, reboisement forestier, arrosage, aménagements de terrains de sports, réalisation de piscine, bassins et jeux d’eau font partis de ces aménagements.
Le secteur représente 6100 actifs.
L’activité représente 360 millions de chiffre d’affaire.
38% des entreprises ont des perspectives d’embauche.
Source : UNEP Normandie
